mercredi 6 mai 2015

Le "déchiffrement" des hiéroglyphes egyptiens

Les hiéroglyphes N'ONT PAS été déchiffrés. Les rares textes à disposition véritablement "traduits" sont le Livre des Morts et quelques papyrus variés. L'équivalent en volume d'une petite bibliothèque française est gravé sur les monuments egyptiens, plus de 95% des inscriptions n'ont jamais été "traduites". Les rares cas où les egyptologues s'y attaquent, les traductions varient formidablement d'un traducteur à l'autre!
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8. Pourquoi croyait-on que jusqu'à Champollion la lecture des hiéroglyphes égyptiens était fausse 

Aujourd'hui, on nous dit que le célèbre égyptologue français Champollion, ris.16.47, au début du XIXème siècle, a pour la première fois décodé les mystérieux hiéroglyphes égyptiens et révélé au monde les anciens textes de l'Egypte. La question est – pouvait-on, en Europe, lire les hiéroglyphes avant Champollion ? On pense que personne ne le pouvait… 
K. Keram dit : « Paradoxalement, le fait que personne n’arrivait à les déchiffrer était principalement dû à Horapollon, qui vécut au IVème siècle A.D. et donna une sens détaillé des hiéroglyphes... Il est clair que le travail d’Horapollon était la base pour toutes les enquêtes ultérieures... Ce profane pouvait donner libre cours à son imagination, mais les scientifiques, eux, étaient désespérés » [380], p.94. 
Donc, tout d'un coup il s’avère que bien avant le grand Champollion et jusqu'aux XVIIIème-XIXème siècles, on pouvait tout de même lire quelques inscriptions hiéroglyphiques habilement. Bien sûr, tout le monde ne comprenait pas, mais le sens était saisi. Pourquoi les scientifiques ont-ils fini par désespérer ? N’était-ce pas parce que la lecture pré-Champollion était contraire  à l’histoire scaligérienne ? Oui, comme le reconnaissent les historiens, c’en était vraiment la cause.
Par exemple, il s’avère que « des inscriptions hiéroglyphiques se lisent comme des passages entiers de la Bible et même de la littérature depuis avant le déluge : chaldéenne, juive et même des textes chinois... Toutes les tentatives d’interprétations étaient fondées à des degrés divers sur Horapollon » [380], p.96. Un autre exemple. Un des chercheurs français dit : « on a trouvé dans l'inscription du temple de Dendérah le centième psaume (c.-à-d. une fois encore la Bible - Ed.) » [380], p.95. 
Dans les textes hiéroglyphiques égyptiens se trouvent des textes chrétiens qui mentionnent le Christ [380], p.95. Telle était l'image peu avant Champollion. 
Pour les historiens du XIXème siècle, déjà élevés sur la chronologie de Scaliger, il était « absolument clair » que tous ces décryptages étaient « mauvais ». Par conséquent, comme l'a justement souligné K. Keram, « les chercheurs désespéraient », évidemment. « Il n'y a qu'une seule façon qui pourrait conduire au déchiffrement : rejeter Horapollon. Champollion a choisi cette voie » [380], p.96. 
Toutes les traductions de textes hiéroglyphiques pré-Champollion ont été invalidées. Et le blâme a été jeté sur Horapollon. Cependant, continue Keram, « quand Champollion déchiffra les hiéroglyphes, il est devenu clair à quel point les arguments d’Horapollon étaient justes » [380], p.94. 
Mais ensuite, il y a une confusion naturelle - après tout, Horapollon disait-il vrai, oui ou non? On nous dit ce qui suit. Il s’avère que « en général » Horapollon dit vrai, c.-à-d., il a décrit correctement le symbolisme des hiéroglyphes…
Ainsi, selon les égyptologues, il est autorisé d’utiliser le dictionnaire d’Horapollon pour la lecture des seules « vieilles inscriptions. » Mais utiliser le même vocabulaire pour lire les inscriptions « plus tardives » est strictement interdit. Parce qu'ils commencent à obtenir des traductions d'une certaine manière effrayante pour certains égyptologues. Par exemple, apparaissent soudainement des textes bibliques.
Tout cela est étrange et, franchement, soupçonneux. Si le vocabulaire inapproprié est utilisé pour certains textes, le résultat de la lecture ne devrait pas avoir beaucoup de sens, ce serait un ensemble aléatoire de mots. Mais, en dépit de cela, on obtient un fragment de la Bible! Et d'ailleurs, nous voyons « le problème que le dictionnaire d’Horapollon» posait pour l'histoire!
À notre avis, tout cela donne une image très contradictoire de l'histoire du déchiffrement des hiéroglyphes dans le XIXème siècle. On accuse en premier lieu Horapollon, qui conduit le déchiffrement à une « erreur de traduction ». Et puis, après l'établissement de l'autorité de Champollion, on admet prudemment que, après tout, Horapollon avait en grande partie raison. Cependant, on s'oppose immédiatement à l'utilisation de son dictionnaire pour traduire certains textes inacceptable pour les égyptologues scaligériens.
Après Champollion, la justification d’Horapollon était déjà sécurisée. Tous les décryptages, sauf ceux de Champollion et ses partisans, ont été déclarés nuls parce qu'ils « sont fait profane. » Et l’école de Champollion évite soigneusement la question de l'existence des textes bibliques écrits en hiéroglyphes en Egypte « antique ». Ces textes, aujourd'hui, sont supposément là.
[…]
Voici un exemple montrant que les textes hiéroglyphiques d’Egypte « antique, » contiennent, apparemment, des citations des psaumes chrétiens. À cet égard, nous notons que les citations des Psaumes sont très fréquentes, par exemple, dans les anciens textes liturgiques russes. Ils sont typiques seulement pour des livres chrétiens.
Le célèbre « Livre des Morts » égyptien [1448] contient un verset qui, dans la traduction des égyptologues, est : "Il ouvre l'horizon oriental du ciel, il brille sur l'horizon occidental du ciel, il m’enlève (?) pour que je puisse être fort. » …
À notre avis, le verset est une citation du Psaume 102 : « aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés » (Ps.102: 12).
… Il est évident que les égyptologues lisent vraiment bien les caractères individuels, mais le sens du texte dans son ensemble, ils ne le saisissent pas toujours. En fait, la séquence de hiéroglyphes, les images illustrant le verset du Psaume 102, devrait être comme ceci : est, ouest, ôter, fort (dans le sens de la privation du péché, expiation, fortification). Si la personne qui lit les caractères en général sait ce dont il est question, elle va les lire correctement…

2 commentaires:

  1. les hiéroglyphes égyptiens n'ont jamais été traduits ! Toute l'Egyptologie est fondée sur une escroquerie ! La seule écriture qui peut avoir un lien avec les hiéroglyphes est l'hébreu

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  2. Des sectes en tous genres ont prospéré, donné pour base à leurs sectes débiles une religion qu'ils ont inventé de toute pièces sur la foi de textes égyptiens et de construction égyptienne dont ils n'ont pas compris le moindre mot, ni même au minimum l'esprit. Cette religion basée sur l'égyptologie est totalement abjecte dans son contenu, basée sur des pseudo traductions d'hiéroglyphes pour justifier de leurs actes criminels au quotidien !

    Ainsi nos urbanistes modernes, nos architectes criminels essaient de faire passer la destruction de toutes les terres fertiles et de l'intégralité du monde naturel par leurs bâtiments de l'horreur (on peut y ajouter tous ces ingénieurs qui inventent des machines de destruction massive de l'environnement sous l'appellation d'"art sacré" et de génie des "bâtisseurs" en prenant exemple sur la construction des pyramides, qui ont bien été construits par des ouvriers artisans (les vrais artistes sont les esclaves qui ont dû sous la contrainte de nababs esclavagistes stériliser leur environnement pour plaire à la mégalomanie de misérables dirigeants !).

    Des gens se sont donc permis d'inventer de toute pièce des textes qu'ils n'ont jamais traduits et ne sont aucunement orientalistes car ils ne comprennent en réalité rien à l'esprit des orientaux et des moyens orientaux !

    LA LEGENDE D'Hiram a eu bon dos dans beaucoup de cas pour faire taire ceux qui ne pensent pas comme le haut de la "pyramide" !

    TOUT EST EN REALITE A REFAIRE DANS LES LANGUES ANCIENNES !

    Je pense qu'il en est également ainsi du cunéiforme.

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