mardi 18 août 2015

Les Cathares II

7.3. Ce qui est arrivé ensuite avec les Cathares = Scythes en Europe occidentale.

Le sort des Cathares a été tragique. On croit que, dans le XIIIème siècle, ils ont été défaits et en grande partie détruits. Mais nous commençons maintenant à comprendre que ce n’est pas arrivé dans le XIIIème siècle, seulement à la fin du XVIème siècle, ou, plus probablement, au début du XVIIème, alors qu'en Europe de l'Ouest la mutinerie de la Réforme a pris fin avec succès. En conséquence, le Grand Empire « Mongol » a éclaté. Les domaines spécifiques de l'Europe occidentale, pour quelque temps encore, sont restés fidèles à l'idée de l'Empire et ont obstinément résisté aux rebelles. Parmi le nombre de ces zones fidèles à l’empire on trouve les Cathares = Scythes en France. Mais ils ont perdu leurs villes et châteaux et ont été impitoyablement détruits. Comme les historiens l’écrivent à propos des zones Cathares – en particulier à Toulouse, Carcassonne et d'autres – « les batailles étaient trop nombreuses pour être en mesure de les énumérer » [1020], p.25. Puis, lors de l'écriture de la « bonne » histoire scaligérienne, les événements sanglants de l'époque ont été délibérément relégués trois cents en arrière. La défaite des Cathares = Scythes du XVIème siècle, ou même du début du XVIIème siècle, a été déplacée dans un XIIIème siècle lointain et brumeux. Voyons maintenant plus en détails comment s’est terminée leur histoire en France.

L’histoire scaligérienne, à partir du XVIIème siècle, dit que la religion des Cathares = Scythes a été déclarée « hérétique » dans l'Europe de l'Ouest. Aujourd'hui, le nom du catharisme médiéval est bien établi comme « l’hérésie Cathare. » À cet égard, il est utile de se rappeler que ce XVIème siècle est considéré comme un siècle de guerres brutales, soi-disant pour la plupart religieuses, en Europe occidentale, et un siècle de lutte contre les diverses hérésies. Aujourd'hui, il est considéré que le mot hérésie a toujours indiqué seulement une déviation de la vraie religion. Mais après ce que nous avons appris sur l'histoire médiévale, à un tel sens ordinaire du mot hérésie on peut en ajouter un autre. Peut-être que la lutte des Européens de l'Ouest aux XVIème-XVIIème siècles contre « l’hérésie » était une lutte avec le christianisme orthodoxe, qui est la religion de la Rus. Le mot ‘hérésie’ [ЕРЕСЬ = ERES] pourrait être une variation du mot РУСЫ = Rusi ou РУСС-КИЙ = Rus-Ki, dans la prononciation РУСС-ХИ = RUSS-KHI ou ХИ-РУСЫ = KHI-RUSI, soit ‘hérésie.’ Rappelons que dans la vieille langue russe, le mot « hérésie » n'a pas été utilisé. En Russie, on parlait de « mauvais » et non « d’hérétiques. »
Selon notre reconstruction, le catholicisme n’a gagné le soutien du public que dans les XVIème-XVIIème siècles, à la suite de la rébellion anti-impériale en Europe occidentale. Le catholicisme réformé a immédiatement commencé à lutter avec l'ancienne orthodoxie catholique impériale de la Rus-Horde. Ce que, par une légère déformation de la prononciation, on a appelé « l'hérésie. » Après, cette « hérésie » et les « hérétiques » ont été détruits « légalement. » En particulier avec l'aide des croisades des XVIème-XVIIème siècles. La défaite des Cathares = Scythes en est un exemple frappant.
Pour mieux imaginer le sort des Cathares = Scythes en France, on rappelle l'histoire de la mise en garde suivante. Le chef militaire d'une croisade contre les Cathares = Scythes, Simon de Montfort, pour intimider les Cathares << a ordonné de punir de manière exemplaire les rebelles [donc devenus connus comme les Cathares = Scythes – NdA]. Il a arrêté une centaine d’hommes Cathares, ordonné de leur crever les yeux et de leur couper les oreilles, les lèvres et le nez. Un prisonnier a été aveuglé de « seulement » un œil afin qu'il puisse rapporter ceci à ses camarades au glorieux château de cette région – la forteresse de Cabaret (Cosaque ‘Kabarde’ à nouveau - NdA), qui défiait encore l'armée des croisés >> [1020] p.22. Mais c’était juste le début. Le chef religieux des Croisés, qui ont pris – prétendument au début du XIIIème siècle, et en réalité, apparemment, dans le XVIème siècle – la grande ville Cathare = Scythe de Carcassonne, l'abbé et le légat du pape, Arnauld Amaury, a lancé avant l'assaut décisif un appel à ses troupes avec des mots devenu tristement célèbres : « Tuez-les tous. Dieu reconnaîtra les siens. » [1020], p.17. Par ce slogan ils ont commencé à exterminer plusieurs milliers de Cathares [1020], [1376].
Ainsi, dans le XVIème siècle, les rebelles ont essayé de vider l'Europe occidentale des Cathares = Scythes. Et dans le XVIIème siècle, ils ont déformé l'histoire et « banni » les événements dans le lointain XIIIème siècle, ayant « purifié » ainsi le XVIème siècle en ôtant la responsabilité de la révolte la plus récente contre le gouvernement impérial « mongol. » Par ailleurs, ‘Amaury’ n’est-il pas la prononciation légèrement déformée du célèbre nom Ottoman = Ataman ‘Omar’ ? Rien d'étonnant ici, vu que dans le XVIème siècle, certains gouverneurs ottomans se sont révoltés contre le Grand Empire « Mongol. »
La répression contre les Cathares = Scythes s’est largement déployée non seulement en France, mais dans toute l'Europe occidentale. Sur la carte dessinée par les historiens fig.9.12, on a marqué le pays de résidence des Cathares = Scythes de points noirs pour montrer qui a entamé les représailles contre eux… 

Comme nous commençons à comprendre la véritable histoire de nombreux événements des XIIIème-XVIème siècles est descendue vers nous aujourd'hui sous le couvert de « la mauvaise hérésie. » Aujourd'hui, donc, nous avons besoin d’étudier de plus près l'histoire des principales « hérésies. »
Dans l'historiographie moderne - et principalement française – l’attitude envers les Cathares = Scythes est mixte. D'une part, dans le Sud de la France leur histoire forte et dramatique reçoit une publicité énergique. Les villes Cathares, les châteaux Cathares, les rebelles Cathares, les feux de l'Inquisition catholique ... D'autre part, on a constamment souligné que « c’était il y a très longtemps » et que le Catharisme est une « terriblement mauvais hérésie, » qui a disparu sans laisser de trace. Dans les soi-disant XIVème-XVème siècles ils n’ont presque rien laissé. Et quand les historiens d'aujourd'hui sont parfois tombés sur des signes clairs de traces Cathares = Scythes répandues dans les XIVème-XVème siècles, ils ont - consciemment ou inconsciemment - essayé de les rendre muettes. Voilà juste un exemple.
Dans le sous-sol du Musée Paul-Dupuy à Toulouse, A. T. Fomenko et T. N. Fomenko ont vu en 1997 plusieurs grandes croix en pierre Cathares = Scythes fig.9.20


Elles sont presque identiques à d'autres dans la même section que l'on voit aujourd'hui dans les vieilles images et les châteaux Cathares fig.9.15, fig.9.16



Un fait remarquable est que dans ce cas, les historiens et les archéologues connaissent la datation des croix. Les croix Cathares, exposées dans le sous-sol du Musée Paul-Dupuy, ont leur datation prouvée dans les XIVème-XVème siècles. Et qu’avons-nous vu sur la plaque du musée, à côté d'elles ? Il est écrit à ce sujet – de manière plutôt évasive – le texte suivant : « Sté ‘les discoïdales’ - Pierre sculptée - Ateliers du Lauragais XIV-XV s. » C.-à-d. : « Stèle discoïdale. Gravure sur pierre. Ateliers de la région du Lauragais. XIV-XV siècles...." Voilà – du fait que la croix est évidemment Cathares, ils n’en disent pas un mot…

D'autre part, les historiens reconnaissent toujours l'existence des Cathares = Scythes en Europe occidentale, au moins jusqu'au XIVème siècle. Voir, par exemple, l'inscription sur la carte présentée dans la fig.9.12. Et parfois même jusqu'au XVème siècle [1376]. Par conséquent, forcés de reconnaître ce fait sous la pression des faits, les historiens essaient encore, chaque fois que possible, de le cacher…

7.4. Puzzle chronologique des châteaux Cathares.

Nous passons maintenant à l'histoire des châteaux-forts Cathares = Scythes, dont beaucoup ont été construits non seulement dans les villes mais aussi sur les sommets des montagnes et des falaises. Et presque toujours sur les points clés qui sont pratiques d'un point de vue stratégique [1403]. Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux sont complètement détruits. Les ruines de ces châteaux Cathares = Scythes bien connus comme Montségur, sont entourées par un grand nombre de légendes et de mystères…Fleur Espine, les quatre châteaux de Lastours, l’immense forteresse de Peyrepertuse, les châteaux de Puivert, Puilaurens, Quéribus, Roquefixade, Usson, Minerve, Montaillou, San Jordi, Padern, Durban, Aguilar, Villerouge-Termenès, Durfort, Termes, Auriac, Coustaussa, Saissac, Ensérune et autres [1403]. Murs bosselés, tours effondrées, des tas de pierre concassées dans les autres fortifications. Sur fig.9.21 et fig.9.22 nous montrons les ruines de l'une des plus grandes forteresses Cathare = Scythe, Peyrepertuse. 



Sur les ruines du château peut être vu Quéribus, fig.9.23.


La nature même de la destruction suggère que les châteaux ont été impitoyablement exterminés en utilisant des canons. Il est clair que personne ne va les « restaurer. » Ils ont essayé de démolir les fortifications JUSQU'ÀU SOUS-SOL, cherché à effacer définitivement la mémoire même des Cathares = Scythes. Nous pouvons clairement voir qu'a été menée une destruction systématique et approfondie de l'ensemble du système complexe de puissantes fortifications Cathares = Scythes. Après tout, le réseau de châteaux couvre densément l'ensemble du Languedoc, dans le Sud de la France…

Mais voici la chose étrange. Comme nous le disions, selon l’histoire scaligérienne qui n’a été écrite qu'à partir du XVIIème siècle, presque tous les châteaux Cathares auraient ensuite été récupérés et auraient longtemps servi comme forteresses royales solides, jusqu'à la fin du XVIème - début du XVIIème siècle. Puis ils ont À NOUVEAU été détruits. Cela veut dire qu’ils ont été détruits POUR LA DEUXIÈME FOIS [1020], [1403]. En principe, cela est possible. Détruire, restaurer, détruire à nouveau, encore une fois restaurer. Mais le fait est que dans le cas des châteaux Cathares une « seconde destruction » semble très mystérieuse. Voici, par exemple, ce qu’on nous dit aujourd'hui sur le sort du château de Roquefixade, situé à proximité du château de Montségur, sur la même ligne de défense [en 1020]. Il se trouve qu'il sort de l'obscurité des siècles XIV-XV en tant que grande et puissante forteresse royale. Cette garnison royale servant dans des bastions bien équipés, et pas dans des ruines. En outre, cette histoire ressemble à une mauvaise anecdote. Le roi Louis XIII, prétendument en 1632, « a voyagé en direction de Toulouse » [1020], p.40. En passant par son propre majestueux château de Roquefixade, il fit une pause, pensa et aurait ordonné de détruire impitoyablement le château, « parce que maintenant il n'est plus bon et trop cher pour le garder » [1020], p.40. L'historien moderne conclut cette histoire très étrange avec les mots : « Son (c.-à-d. le château - NdA) état montre l'ardeur avec laquelle les soldats royaux ont démoli le château en 1632" [1020], p.40. Voir fig.9.24.


Très probablement, cette histoire fantastique a été inventée par les historiens scaligériens seulement plus tard pour expliquer en quelque sorte la destruction effective du château dans la guerre de la première moitié du XVIIème siècle. Ils ne pouvaient pas dire - ou ont eux-mêmes oublié - que le château a été gravement endommagé pendant les croisades des XVIème-XVIIème siècles contre les Cathares = Scythes. Ces événements, les historiens les ont « renvoyés » dans le XIIIème siècle…
Mais supposons même que le château de Roquefixade ait vraiment souffert un destin étrange. Que, dans le XVIIème siècle, le pauvre roi Louis XIII ne voulait pas le conserver, ou l’utiliser comme un poste de garde, ou pour le stockage, ou comme une prison. Et a tout simplement ordonné de le démolir. Incidemment, c’est un dur travail de démolir ces murs et ces tours !...
Tournons-nous vers l'histoire, peut-être la plus célèbre, du château Cathare = Scythe de Montségur, fig.9.25


Il se trouve que, lui aussi, revient de l'obscurité aux XIVème-XVème siècles comme forteresse royale [1020], p.48. Les historiens rapportent que le « château a été occupé jusqu'au XVIème siècle, puis a été abandonné par tous » [1020], p.48. Mais aujourd'hui, il est en ruines, fig.9.26


Les seuls vestiges sont la ceinture extérieure des murs, et même alors sous forme très pauvre, fig.9.27


Donc, quelqu'un a détruit Montségur, pratiquement rayé de la surface de la Terre qu'à la fin du XVIème ou même au début du XVIIème siècle. Qui ? Est-il possible que le roi ait à nouveau - en raison d'un manque d'argent ? - ordonné à ses troupes de quitter le château, après quoi il s’est « de lui-même » rapidement effondré ? Ou le roi ordonna aussi de démolir Montségur ? En 1997, nous étions en mesure de visiter et d'explorer en détail le château légendaire. Qu’un château de ce type puisse « tomber en morceaux par lui-même » est hors de question. D'énormes blocs de pierre soigneusement assemblés et soudés fermement par du ciment. Les murs et les tours massifs sont d’une seule pierre-béton monolithe. Ces structures doivent sauter à la poudre. Ils avaient besoin de canons.

On nous raconte presque la même histoire étrange - mais seulement au début du XVIIème siècle - avec le château de Puilaurens. Comme disent les historiens, après la signature du traité de 1659 sur la frontière avec l'Espagne, « le château a cessé d'être stratégiquement important. Puilaurens a été transformée en prison quelque temps puis il est tombé de plus en plus en ruine, parce que les gens l’ont quitté » [1020], p.59. Donc, soi-disant tranquillement, au milieu du XVIIème siècle, a été pratiquement rasé le puissant château de Puilaurens.
Avec presque les mêmes mots ils nous parlent de la prétendue « destruction calme et tranquille » dans le XVIIème siècle de la puissante forteresse de Peyrepertuse [1020], p.63. Et ainsi de suite et ainsi de suite. Nous ne donnerons pas les citations appropriées, leur uniformité incroyable devient fastidieuse [1020].

Notre reconstruction explique très simplement tout ce conglomérat de bizarreries. La plupart des châteaux Cathares = Scythes ont servi de la fin du XVIème au début du XVIIème siècle. Puis, lors de la rébellion de la Réforme en Europe de l'Ouest, ils ont été capturés et détruits par les rebelles qui tentaient de détruire les troupes Cathares = Scythes restées fidèles au Grand Empire « Mongol. » Après, lors de l'écriture de l'histoire scaligérienne « juste » dans le XVIIème siècle, la guerre a été poussée dans le passé, dans le XIIIème siècle.
En particulier  on a envoyé dans le passé, au XIIIème siècle, l'histoire de la chute du château Montségur. Ce château Cathare puissant, construit au sommet d'une colline escarpée, a été considéré comme imprenable, fig.9.28


Il a été assiégé par les forces catholiques prétendument au printemps 1243. Le siège a duré toute une année [1020], p.30. Environ 400-500 Cathares = Scythes étaient piégés dans un château farouchement défendu. Les attaques des Croisés se sont terminées à plusieurs reprises par un échec. Le château a été subitement pris seulement à cause d’une trahison [1020], p.30. Les survivants Cathares ont été invités à choisir entre renoncer à leur foi et être brûlés vifs Plus de deux cents engagés (c.-à-d. des Cathares - NdA) ont refusé de renoncer à leur foi. Ils sont tous morts sur le bûcher au pied de la montagne "[1020], p.48. À notre époque, en 1960, le site était un monument à la mémoire des Cathares = Scythes. Jusqu'à aujourd'hui, beaucoup viennent au château pour rendre le culte. Au sommet de la montagne, en général, il ne faut pas parler fort.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire