samedi 15 août 2015

Pourquoi Napoléon a-t-il marché sur Moscou, et pas Saint-Pétersbourg


14. Pourquoi Napoléon, dans la guerre de 1812, est-il allé à Moscou, et pas à Saint-Pétersbourg.

Dans la guerre de 1812, il est un fait très intéressant, auquel il vaut la peine de prêter attention. Au cours de la campagne de Russie, Napoléon marcha sur Moscou. L'histoire de la guerre montre que la capture de Moscou est la raison considéré par Napoléon comme le but de la guerre. À première vue, peut-être, le lecteur ne trouvera rien d'étrange à l'idée de Napoléon. Parce qu'aujourd'hui Moscou est capitale de la Russie. Il est assez naturel que, pour atteindre les fins pour lesquelles il s’est aventuré dans la guerre il doive conquérir la capitale de l'état. Mais à l'époque de Napoléon et Alexandre Ier, la capitale russe était Pétersbourg. Ce n’était pas Moscou. Dès que nous nous souvenons de ce fait, il y a immédiatement un sentiment d'un comportement étrange de la part de Napoléon. En fait, nous allons penser logiquement. L'empereur français a décidé de réaliser ses objectifs politiques dans la reconstruction de l'Europe et du monde, mais il gêne le tsar russe. Napoléon décide de déclencher une guerre pour forcer Alexander à signer l'accord nécessaire. La Grande Armée, qui, soit dit en passant, n’est pas composée seulement de Français, mais aussi de représentants de presque tous les pays d'Europe occidentale, lance la campagne contre la Russie. Le tsar russe Alexandre est dans sa capitale, Saint-Pétersbourg. Le plus naturel pour Napoléon –diriger son immense armée droit sur Pétersbourg. Surtout de  Pologne, d’où Napoléon n’est pas plus loin de Moscou que de Saint-Pétersbourg. De bonnes routes, des lignes de communication menant à la capitale bien établies. Mais à Saint-Pétersbourg se trouve non seulement le tsar, il y a aussi sa cour, de hauts responsables gouvernementaux, l'administration impériale, les palais et les domaines les plus riches. L'apparition de l'armée ennemie, même à la périphérie de Saint-Pétersbourg aurait provoqué la panique, puis, dans tous les cas, une tension perceptible au sein du gouvernement russe.

Et pourtant, Napoléon va à Moscou. Il prend Smolensk. Et toujours, sans se tourner vers Saint-Pétersbourg, il continue à avancer sur Moscou. Il y a la grande bataille à Borodino. En fin de compte, Napoléon entre dans Moscou, que les résidents ont quittée. Au lieu de tourner enfin sur Saint-Pétersbourg et la fin victorieuse de la guerre, il se fixe dans le Kremlin et attend l'hiver, sans quitter Moscou. Un tel comportement étrange obtient, dans le cadre de notre reconstruction, quelques explications. Peut-être la campagne de Napoléon était, dans un sens, considérée par lui et l'ensemble de l'Europe occidentale comme une revanche pour la conquête par l'ex-Horde russe de l'Europe au XIVème siècle. Donc, Napoléon avait hâte de marcher sur l'ancienne capitale de la Rus-Orda - Moscou. L’approche de Pétersbourg n’avait pour lui pas d'intérêt particulier. Saint-Pétersbourg et ses environs, y compris la soi-disant « Novgorod la Grande sur la Volkhov, » n'a jamais été la capitale de la Russie-Orda. L’Europe de l'Ouest ne lui a jamais obéi. Par conséquent, parmi les Européens de l’ouest il y avait un désir enthousiaste de remporter ces lieux.

Mais Moscou, au moins dans la deuxième moitié du XVIème siècle, a été la capitale du Grande Empire « Mongol. » Ce fut elle qui tenait l’Europe de l'Ouest, y compris dans les dernières décennies de l'empire, à la fin du XVIème - début du XVIIème siècle. Et l'Europe occidentale à l'époque de Napoléon s’en est trop bien rappelée. Bien sûr, la mémoire est restée plus à un niveau subconscient, étant donné que la « science » historique de l'époque - l'histoire scaligérienne - a longtemps « rassuré » les Européens de l'Ouest, déclarant qu’il n’y avait jamais eu de dépendance de l'Europe occidentale vis-à-vis de la Russie. Et qu’il ne pouvait pas y en avoir. Mais les récepteurs de cette théorie, au pouvoir en Europe, aux XVIIIème-XIXème siècles, avaient peut-être déjà vaguement compris que l'histoire de Scaliger était juste de la propagande, créée par eux-mêmes, dans leur ordre. Et que, en réalité, il ne s’était pas encore passé deux cents ans depuis la libération de l'Europe de la puissance de la Russie-Orda = Assyrie.

Naturellement, dès qu'il y a eu une réelle opportunité, l’Europe de l'Ouest a tenté de se venger. Pour la première fois depuis de nombreux siècles, une immense armée ouest-européenne est entrée dans le territoire de la Russie-Orda. Auparavant, il n’y a rien eu de tel. La Russie-Horde et les troupes Ottomanes = Atamanes en Europe se sont toujours déplacées d'est en ouest. Maintenant, en 1812, pour la première fois, les troupes occidentales sont allées à l'est, au cœur du Grand Empire « Mongol. » À la tête de l'armée se tenait Napoléon. Peut-être, dans ce cas, le rêve de gloire du vainqueur de l'ancien Empire de la Horde, et surtout de son ancienne capitale, a éclipsé toutes les considérations de Napoléon lui-même. [Moscou,] voilà où vivaient autrefois les grands rois, les Khans du Grand Empire, où ils étaient assis sur le trône impérial de l'Empire Romain-Orda. Non sans raison, au moment de son couronnement en France Napoléon a revêtu la toge des empereurs romains, fig.9.78. Vraisemblablement, c’était pour faire comme les grands empereurs « Mongols. » Certes, les historiens et les designers français ont fait pour Napoléon un « vêtement ancien » à la mesure d'une compréhension déformée de l'histoire scaligérienne. C.-à-d. qui avait peu à voir avec la véritable histoire de Rome = Russie-Horde.

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